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8 juin 2005 3 08 /06 /juin /2005 00:00



Pierre Le Hir rapporte dans Le Monde, dans un article consacré à "Albert Einstein, ou le génie du non-conformisme", daté du 8 juin 2005, une histoire relatée par ses biographes.


Albert aurait attendu d'avoir presque 3 ans pour prononcer ses premiers mots, "Le lait est trop chaud", ajoutant qu'il s'est tu jusqu'alors "parce qu'avant tout était en ordre".

Des premiers mots qui en disent long.

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5 juin 2005 7 05 /06 /juin /2005 00:00
Trois lettres par trois lettres, il faudra un certain temps. Tant mieux, c’est une valeur qui se perd. Alors toujours en avant, de A à Z, pour essayer de faire une photographie de notre petit pays…

AUTHENTICITÉ
Le maître mot. Patrimoine miraculeusement préservé, art de vivre partagé, environnement encore très sauvage, agriculture bien vivante, traditions pérennes, goût du secret… notre espace a globalement été capable de conserver et enrichir son authenticité. Pourvu que ça dure…

BAUX DE PROVENCE
Notre capitale, riche en émotions. Celle dont rêvait Frédéric Mistral. Une étoile, comme son emblème. Environ 500 habitants. Un éperon rocheux audacieux, qui donne une force indéfectible à ceux qui s’en réclament. Pays de légendes (La grotte des fées, la chèvre d’or…). On aurait rêvé d’y vivre au Moyen âge (Race d’aiglon jamais vassale). Lieu marqué depuis dix siècles par les “Raimon”. Victime du syndrome de la tour Eiffel (rayonnement mondial, méfiance et dédain des voisins). Haut lieu de visite et d’inspiration. Que de traces, depuis le Roi Balthazar…

CULTURE
On a toujours aimé et su faire la fête ici. Et partager, et s’ouvrir aux autres. On fête cette année le 150ème anniversaire de la naissance du mouvement félibréen. Ici, on aime les anciens comme les modernes. Et autour c’est pareil (nous sommes “encerclés” de musées, bibliothèques, monuments, festivals : Théâtre à Avignon, art lyrique à Aix et Orange, Les Suds à Arles avec les Rencontres de la photo, la danse, le piano, le jazz, la peinture…). Il faut avoir vu, au moins : la table d’orientation des Baux dans le vent, le Val d’Enfer, Montmajour, l’hôtel de la Coquille, l’aqueduc de Barbegal, les tours de Castillon, les Mas d’Escanin, de Brau, de Brunelis, Pierredon, Auge, Romanin, Lagoy, Glanum, les deux trous…

DÉTENTE
Randonnée à pied ou à cheval, (les crêtes ici, en particulier, donnent le vertige de la vie) dans une nature préservée et vivante, vélo sur le bitume ou les chemins de terre, planeur, golf, escalade, découverte de la romanité encore si présente, farniente à une terrasse de café ou sieste, lecture à l’ombre des platanes ou devant les cheminées… le choix est si large, toute l’année.

ENTREPRENDRE
Ne croyez pas que nous soyons des santons inanimés. Ici, on a l’esprit d’entreprise et notre tissu économique est plus dense qu’il n’y paraît. Et le TGV Méditerranée n’a fait que renforcer ce fait. Commerces, industries, services, artisanats ce qui fait notre force, c’est la dilution. Ici, pas de stratégies de filière, pas de positionnement d’apparat. Des gens travaillent avec passion, souvent, et leurs énergies convergent, souvent.

FOIN
Que serait notre paysage sans ces prairies entourées d’eau, souvent ponctuées par les haies de cyprès protectrices ? Fourrage de premier choix, destiné à des animaux chéris, le foin de Crau a obtenu son appellation d'origine contrôlée en 1997. Une grande première pour un aliment non destiné aux humains ! Et il y a ces arômes de foin coupé que l’on retrouve dans les fruités verts des huiles d’olive de nos moulins, et ces balles rondes qui plaisaient tant à Vincent Van Gogh

GASTRONOMIE
Lorsqu’un terroir recèle de produits et producteurs talentueux, cela attire inéluctablement des vocations. Une quantité incroyable de restaurants de tous styles et tous ces gens qui les font vivre, des moulins et des caves, des boutiques rares dédiées à la bonne chère, des agriculteurs qui vous accueillent… il y en a des lieux à découvrir ici, souvent bien cachés. Des asperges sauvages aux champignons, des tomates aux courgettes, des rouges aux rosés, des huiles aux tapenades, des petits farcis aux artichauts en barigoule, de l'agneau à l'aïoli… nous sommes un véritable paradis de la gastronomie.

HUILE
Premier terroir oléicole de France, notre Vallée des Baux est indissociable de l'olivier. Et celui qui nous offre ses fruits au plus fort de l'hiver, à rebrousse-poil de ce qu'il accompagne, capricieux et fragile, est un enchantement de tous les instants. Ici, on l'aime à l'infini. Et la mémoire olfactive imprime l'odeur des moulins dès les premiers jours de Novembre. Les huiles d'olive joyeuses, les olives cassées, les noires piquées, les tapenades, les pompes, l'anchoïade, l'aïoli… nous attirent définitivement.

IRRIGATION
Sans l’eau, nous ne serions rien… Grâce à l’ingéniosité des hommes, notre espace est doté d’un système d’irrigation exceptionnel, au nord comme au sud. Une obstination tenace qui a eut raison d'une sorte de fatalité synonyme de pauvreté. Des acqueducs, des fontaines, des canaux, des gaudres, des roubines, des martilières… l'eau se faufile partout, guidée par le travail patient des hommes. Merci à tous ceux qui ont servi cette cause.

JONCTIONS
Près de tout, loin de tout. Il suffit de regarder attentivement une carte. Au Sud du couloir rhodanien, entre Espagne et Italie, face à la Méditerranée, notre petit pays ressemble fort à une "articulation". L'histoire nous a légué tant de preuves. Aujourd'hui, avec la gare TGV d’Avignon à moins de 30 minutes (puis Paris à 2 heures 45), les aéroports de Marignane, Avignon et Nîmes Garons et des connexions autoroutières à deux pas… nous sommes des enfants gâtés de la géographie.

KALÉIDOSCOPE
Ce qui étonne le plus ici, c’est la diversité. Bien que souvent à l'abri des regards trop rapides, l'offre est explosive. Il suffit de prendre le temps. Les paysages, les gens, les traditions, les savoir-faire, les monuments, la flore… le pays est bel et bien vivant et cette diversité complexe est à l'origine de bien des attachements. A nous de la cultiver avec ardeur, car elle est synonyme de richesse, d'équilibre et de joie de vivre. Alors sortez les périscopes.
 
LOGEMENT
La rançon du désir. Les places sont chères. Pour le touriste en goguette, des hôtels, des chambres d’hôtes, des campings. Ici, le palace côtoie la chambre dans le vieux mas et il y en a pour toutes les bourses. On peut aussi louer des maisons extraordinaires. Mais pour l'autochtone, habiter ici relèvera bientôt du défi. On risque de ressembler de plus en plus à Venise, ce qui risque évidemment de peser de plus en plus sur le moral des "troupes"…

M
ÉDITERRANÉE
La Méditerranée, selon Fernand Braudel, c'est "(...) Mille choses à la fois. Non pas un paysage, mais d'innombrables paysages. Non pas une mer, mais une succession de mers. Non pas une civilisation, mais plusieurs civilisations superposées... La Méditerranée est un carrefour antique. Depuis des millénaires, tout conflue vers cette mer, bouleversant et enrichissant son histoire (...)". Et elle est là, à deux pas de chez nous, à l'horizon de la Camargue tant aimée qui reste un des plus beaux sites naturels d’Europe, offrant une faune et une flore d’une richesse exceptionnelle. Ça ne ressemble à rien d’autre. C’est une île insolite, pleine de méandres, de pièges, de joies, de sauvageries… Les toros, les chevaux, les oiseaux dont les célèbres flamants roses, les plages de Beauduc, les plages secrètes, les gardians, l’union de la terre et de la mer…

NATURE
Notre arrondissement offre une faible densité de population (79 habitants/km² contre 361 pour le département). La nature est partout, même dans les caractères. Si belle. Sauvage, cultivée, ordonnée, elle permet toutes les respirations et admirations, y compris des balades d’anthologie, sur les crêtes par exemple ou dans un des vallons des Alpilles, en Crau, en Camargue… Vous découvrirez une faune et une flore uniques dans les Alpilles, cette mosaïque de milieux naturels : 960 espèces végétales, 90 espèces d’oiseaux, 19 espèces de chauves-souris, plusieurs centaines d’espèces d’insectes... et des espèces emblématiques : aigle de Bonelli et vautour percnoptère, mais aussi écaille chinée, minioptère de Schreibers...

OLIVIER
Ainsi que l'écrit Duhamel, "Là où l'olivier renonce, s'achève la Méditerranée". Aujourd’hui, avec environ 230 000 arbres et 2 300 producteurs, notre Vallée est le premier bassin oléicole français. Quatre variétés d’olives (salonenque, aglandau ou béruguette, verdale des Baux et grossane) donnent naissance à l’huile d’olive de la Vallée des Baux-de-Provence d’Appellation d’Origine Contrôlée, réputée et recherchée par les gourmets du monde entier. En septembre, les premières olives vertes sont choisies pour la table. Les autres serviront à confectionner l’huile. Alors qu'on comptait des dizaines de moulins avant le célèbre gel de 1956, il en existe aujourd'hui 11 en activité. Il faut venir respirer l’odeur des estives, fin novembre. Ca sent jusque dans les rues des villages ! Ici, toute une vie s’organise autour de l’olivier, de l’olive et de l’huile d’olive. Le Conseil National des Arts Culinaires a décerné en 1995 à la Vallée des Baux-de-Provence, le label “site remarquable du goût” pour son oliveraie.


A suivre…


PROVENCE
Nous en sommes un cœur authentique et c’est certainement cela que nombre de visiteurs viennent “vivre”.

QUALITÉ
Nous sommes épris de qualité, culturellement. Nos démarches AOC en attestent car fédérer une filière n’est pas une mince affaire…

ROMANITÉ
Ils ont figé le modèle agricole que nous avons pérennisé et nous ont laissé des “traces” qui font notre fierté.

SOLEIL
Notre ensoleillement est exceptionnel. Le soleil est un de nos bienfaiteurs.

TAUREAU
Il fait intimement partie du paysage et de la vie. Des manades aux arènes, nous l’aimons et le respectons.

UNIQUE
C’est ce que l’on nous répète toujours… que notre lieu est unique. Comme si le paysage, les gens, les traditions, l’image créaient une sorte d’alchimie qui rend notre pays si particulier.

VIN
Une AOC depuis 1995, en rouge et en rosé (et bientôt pour le blanc). Presque tous les domaines sont conduits selon des modes de culture biologiques, sur une superficie totale d’environ 325 hectares.

WEEK-END
Une formule idéale pour découvrir notre pays. En hôtel ou chambre d’hôte, entre culture et agritourisme…

XÉNOPHILIE
Notre petit pays est ouvert au monde, depuis si longtemps. C’est une terre d’élection pour des gens du monde entier.

YEUX
Ici, vous en prendrez plein les mirettes. La nature, l’habitat, les chemins… et cette lumière si distinctive, immortalisée par Van Gogh et tant d’autres artistes.

ZOU
Venez à notre rencontre…


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5 juin 2005 7 05 /06 /juin /2005 00:00
Une vieille recette qui a fait cinquante fois le tour du monde. On ne s'en lasse pas !



en 24 étapes…


ÉTAPE 1
Acheter une dinde d’environ 5 kg pour 6 personnes et 1 bouteille de whisky, du sel, du poivre, de l’huile d’olive et des bardes de lard

ÉTAPE 2
La barder de lard, la ficeler, la saler, la poivrer et ajouter un filet d’huile d’olive

ÉTAPE 3
Faire préchauffer le four thermostat 7 pendant 10 minutes

ÉTAPE 4
Se verser un verre de whisky pendant ce temps-là

ÉTAPE 5
Mettre la dinde au four dans un plat de cuisson

ÉTAPE 6
Se verser ensuite 2 verres de whisky et les boire

ÉTAPE 7
Mettre le thermostat à 8 pendant 20 binutes pour la saisir

ÉTAPE 8
Se bercer 3 berres de whisky

ÉTAPE 9
Après une demi beurre, fourrer l’ouvrir et surveiller la buisson de la pinde

ÉTAPE 10
Brendre la vouteille de biscui et s’enfiler une bonne razade de derrière la bravate-non la cravate

ÉTAPE 11
Après une demi-heure de blus, tituber jusqu’au bour. Oubrir la putain de borte du bour et reburner-non-revourner-non-retrouver-enfin mettre la guinde dans l’autre sens.

ÉTAPE 12
Se pruler la main avec la putain de porte du bour en la refermant-bordel de merde.

ÉTAPE 13
Essayer de s’assoir sur une chaise et se reverdir 5 ou 6 whisky de verres ou le gontraire, je n’sais blus.

ÉTAPE 14
Buire-non-luire-non-fuire-non-ah ben si-cuire la bringue bandant 4 heures.

ÉTAPE 15
Et hop, 5 berres de plus

Étape 16
R’tirer le four de la dinde

ÉTAPE 17
Se rebercer une bonne goulée de crisbi

ÉTAPE 18
Essayer de sortir le four de la saloperie de pinde de nouveau parce que ça a raté la bremière fois

ÉTAPE 19
Rabasser la dinde qui est tombée par terre. L’ettuyer avec une saleté de chiffon et la foutre sur un blat ou sur un clat ou sur une arriette. Enfin on s’en fout...

ÉTAPE 20
Se peter la gueule a cose du gras sur le barrelage ou le carrelage de la buisine et essayer de se relever

ÉTAPE 21
Decider que l’on est aussi bien par terre et binir la mouteille de rhisky

ÉTAPE 22
Ramper jusqu’au lit

ÉTAPE 23
Dorbir toute la nuit

ÉTAPE 24
Manger la dinde froide avec une bonne mayonnaise, le lendemain matin et nettoyer le merdier que tu as mis dans la cuisine la veille, pendant le reste de la journée

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4 juin 2005 6 04 /06 /juin /2005 00:00





L’olivier ne fait rien comme les autres. Rustique, majestueux, caméléon du paysage, l’olivier aime la terre, joue avec le vent, cherche le soleil, s’allie avec le froid… Excentricité sublime, il nous offre son fruit au plus fort de l’hiver. Probablement originaire de l’Asie mineure, l’olivier a été introduit et cultivé sur tout le pourtour de la Méditerranée.

Il est le symbole accompli de notre territoire, le chef d’orchestre de ses multiples partitions culinaires. Sans lui, nous ne serions rien…
Un olivier n’est pas facile à prendre au piège.


C’est un songe d’arbre, une fumée d’arbre…
Jean Cocteau

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1 juin 2005 3 01 /06 /juin /2005 00:00
Petite histoire
vécue…

Mon ami ouvrit le tiroir de la commode de son épouse et en sortit un petit paquet enveloppé de soie. Ceci, dit-il, n'est pas un simple paquet, c'est de la lingerie. Il jeta le papier et observa la soie et la dentelle. J'ai acheté ceci la première fois que nous sommes allés à New York, il y a 8 ou 9 ans, mais elle ne l'a jamais utilisé. Elle voulait le conserver pour une occasion spéciale. Et bien, je crois que c'est le bon moment justement.

Il s'approcha du lit et rajouta ce paquet à d'autres choses que les pompes funèbres emmèneraient. Sa femme venait de mourir.

En se tournant vers moi, il me dit : ne gardes rien pour une occasion spéciale. Chaque jour que tu vis est une occasion spéciale !

Je pense toujours à ces paroles, elles ont changé ma vie. Aujourd'hui, je lis beaucoup plus qu'avant et je nettoie moins. Je m'assieds sur ma terrasse et admire le paysage sans prêter attention aux mauvaises herbes du jardin.

Je passe plus de temps avec ma famille et mes amis, et moins de temps au travail.

J'ai compris que la vie est un ensemble d'expériences à apprécier.

Désormais, je ne conserve rien. J'utilise mes verres en cristal tous les jours, je mets ma nouvelle veste pour aller au supermarché si l'envie m'en prend.

Je ne garde plus mon meilleur parfum pour les jours de fête, je l'utilise dès que j'en ai envie.

Les phrases du type "un jour" et "un de ces jours" sont en train d'être bannies de mon vocabulaire.

Si cela en vaut la peine, je veux voir, entendre et faire les choses maintenant. Je ne suis pas tout à fait sûr de ce qu'aurait fait la femme de mon ami si elle avait su qu'elle ne serait plus là demain (un demain que nous prenons tous à la légère).

Je crois qu'elle aurait appelé sa famille, ses amis intimes. Peut-être aurait-elle appelé quelques vieux amis pour faire la paix ou s'excuser pour une vieille querelle passée.

J'aime penser qu'elle serait peut-être allée manger chinois (sa cuisine préférée).

Ce sont toutes ces petites choses non faites qui m'énerveraient beaucoup si je savais que mes heures sont comptées.

Je serais énervé de ne plus avoir vu certains de mes amis avec lesquels je devais me remettre en contact (un de ces jours).

Enervé de ne pas avoir écrit les lettres que j'avais l'intention d'écrire "un de ces jours ".

Enervé de ne pas avoir dit assez souvent à mes proches combien je les aime.

Maintenant, je ne retarde rien, ne repousse ou ne conserve rien qui pourrait apporter de la joie et des rires à nos vies. Je me dis que chaque jour est spécial. Chaque jour, chaque heure, chaque minute est spéciale…


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POURQUOI ?

ben oui pourquoi !!!



- POURQUOI tu peux avoir une pizza à ta maison plus vite qu'une ambulance ?

- POURQUOI il y a un stationnement pour handicapés en face des patinoires ?

- POURQUOI les gens commandent un double cheeseburger, des grosses frites et un Coke Light ?

- POURQUOI nous achetons des saucisses à hot dog en paquet de 10 et des pains à hot dog en paquet de 8 ?



Et vous êtes-vous jamais demandé :

- Pourquoi les femmes ne peuvent se mettre du mascara la bouche fermée ?

- Pourquoi le mot "abréviation" est si long ?

- Pourquoi est-ce que pour arrêter Windows on doit cliquer sur Démarrer ?

- Pourquoi est-ce que le jus de citron est fait de saveurs artificielles et le liquide à vaisselle est fait de vrais citrons ?

- Pourquoi est-ce qu'il n'y a pas de nourriture pour chat à saveur de souris ?

- Quand la nourriture pour chien est nouvelle avec un goût amélioré, qui l'a testé ?

- Pourquoi est-ce qu'ils stérilisent l'aiguille qui sert à l'euthanasie ?

- Vous connaissez ces boîtes noires indestructibles dans les avions ? Pourquoi est-ce qu'ils ne fabriquent pas l'avion au complet dans ce matériau ?

- Si voler est si sécuritaire, pourquoi l'aéroport s'appelle le "terminal"?



Quand on y pense ... mieux vaut ne pas trop se poser de questions :

- Pourquoi est-ce qu'on appuie plus fort sur les touches de la télécommande quand ses piles sont presque à plat ?

- Pourquoi est-ce qu'on lave nos serviettes de bain ? Est-ce qu'on n'est pas sensés être propres quand on s'essuie avec ?

- Pourquoi les pilotes kamikazes portent-ils un casque ?

- Quand on étrangle un Schtroumpf, il devient de quelle couleur ?

- Comment les panneaux " DÉFENSE DE MARCHER SUR LA PELOUSE " arrivent-ils au milieu de celle-ci ?

- Est-ce que les analphabètes ont du plaisir à manger un bouillon aux nouilles en forme de lettres ?

- Quand l'homme a découvert que la vache donnait du lait, que cherchait-il exactement à faire à ce moment-là ?

- Si un mot dans le dictionnaire est mal écrit, comment s'en apercevra-t-on ?

- Pourquoi ce couillon de Noé n'a-t-il pas écrasé les deux moustiques ?

- Est-ce que les ouvriers de chez Lipton ont aussi une pause café ?

- Pourquoi les moutons ne rétrécissent pas quand il pleut ?

- Pourquoi "séparés" s'écrit-il en un mot, alors que "tous ensemble" s'écrit en deux mots séparés ?

- Je veux acheter un boomerang neuf. Comment puis-je me débarrasser de l'ancien ?

- Pourquoi les établissements ouverts 24 heures sur 24 ont-ils des serrures et des verrous ?

Maintenant que vous avez souri au moins une fois, c'est à votre tour de répandre la stupidité et d'envoyer ce message à quelqu'un que vous voulez faire sourire. En d'autres mots, envoyez le à tout le monde ! On a tous besoin de sourire tous les jours.


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Le jeune curé

Un jeune curé, très angoissé, et après avoir été incapable de prononcer un seul mot le jour de son premier sermon, demande conseil à l'Archevêque pour être à la hauteur dimanche prochain. Ce dernier lui conseille de se verser quelques gouttes de vodka dans un grand verre d'eau pour être plus détendu. Le dimanche suivant, le jeune prêtre se sentit si bien qu'il aurait pu parler n'importe où, de n'importe quoi.

De retour à la sacristie, il trouve une lettre laissée par l'Archevêque, ainsi rédigée :

Mon fils,
La prochaine fois, mettez quelques gouttes de vodka dans un grand verre d'eau et non quelques gouttes d'eau dans la vodka. Ensuite, je vous fais part de quelques observations afin que ce que j'ai vu aujourd'hui ne se reproduise pas.

1 - Il n'est nul besoin de mettre une rondelle de citron sur le bord du calice.
2 - Évitez de vous appuyer sur la statue de la Sainte Vierge et surtout, évitez de la serrer dans vos bras et de l'embrasser.
3 - Il y a 10 commandements et non 12.
4 - Les apôtres étaient 12 et pas 7 et aucun n'était nain.
5 - Nous ne parlons pas de Jésus-Christ et ses apôtres comme de "J.C & Co".
6 - Nous ne nous référons pas à Judas comme "à ce fils de pute".
7 - Vous ne devez pas parler du Pape en disant "le Parrain".
8 - Ben Laden n'a rien à voir avec la mort de Jésus.
9 - L'eau bénite est faite pour bénir et non pour se rafraîchir la nuque.
10 - Ne célébrez jamais la messe assis sur les marches de l'autel.
11 - Les hosties ne sont pas des gâteaux apéritifs à consommer avec le vin de messe.
12 - Les pêcheurs iront en enfer et non "se faire enc… "
13 - L'initiative d'appeler les fidèles à danser était bonne, mais pas celle de faire la chenille dans toute l'église.
14 - L'homme assis près de l'autel auquel vous vous êtes référé comme "le pédé" et "le travelo en jupe", c'était moi.

Sincèrement,
l'Archevêque.

P.S. : Jésus n'a pas été fusillé.


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2005
Superbe réponse du ministre brésilien de l'Education interrogé par des étudiants aux Etats-Unis... C'est à faire suivre... Car la presse nord-américaine a refusé de publier ce texte.


Internationalisation
Discours du ministre brésilien de l'Éducation aux États-unis.

Pendant un débat dans une université aux États-unis, le ministre de l'Éducation Cristovam Buarque, fut interrogé sur ce qu'il pensait au sujet de l'internationalisation de l'Amazonie. Le jeune étudiant américain commença sa question en affirmant qu'il espérait une réponse d'un humaniste et non d'un Brésilien.

Voici la réponse de M. Cristovam Buarque.

En effet, en tant que Brésilien, je m'élèverais tout simplement contre l'internationalisation de l'Amazonie. Quelle que soit l'insuffisance de l'attention de nos gouvernements pour ce patrimoine, il est nôtre. En tant qu'humaniste, conscient du risque de dégradation du milieu ambiant dont souffre l'Amazonie, je peux imaginer que l'Amazonie soit internationalisée, comme du reste tout ce qui a de l'importance pour toute l'humanité. Si, au nom d'une éthique humaniste, nous devions internationaliser l'Amazonie, alors nous devrions internationaliser les réserves de pétrole du monde entier. Le pétrole est aussi important pour le bien-être de l'humanité que l'Amazonie l'est pour notre avenir. Et malgré cela, les maîtres des réserves de pétrole se sentent le droit d'augmenter ou de diminuer l'extraction de pétrole, comme d'augmenter ou non son prix. De la même manière, on devrait internationaliser le capital financier des pays riches.

Si l'Amazonie est une réserve pour tous les hommes, elle ne peut être brûlée par la volonté de son propriétaire, ou d'un pays. Brûler l'Amazonie, c'est aussi grave que le chômage provoqué par les décisions arbitraires des spéculateurs de l'économie globale. Nous ne pouvons pas laisser les réserves financières brûler des pays entiers pour le bon plaisir de la spéculation. Avant l'Amazonie, j'aimerai assister à l'internationalisationde tous les grands musées du monde. Le Louvre ne doit pas appartenir à laseule France. Chaque musée du monde est le gardien des plus belles oeuvresproduites par le génie humain. On ne peut pas laisser ce patrimoine culturel, au même titre que le patrimoine naturel de l'Amazonie, être manipulé et détruit selon la fantaisie d'un seul propriétaire ou d'un seul pays. Il y a quelque temps, un millionnaire japonais a décidé d'enterrer avec lui le tableau d'un grand maître. Avant que cela n'arrive, il faudrait internationaliser ce tableau. Pendant que cette rencontre se déroule, les Nations unies organisent le Forum du Millénaire, mais certains Présidents de pays ont eu des difficultés pour y assister, à cause de difficultés aux frontières des États-unis. Je crois donc qu'il faudrait que New York, lieu du siège des Nations unies, soit internationalisé. Au moins Manhattan devrait appartenir à toute l'humanité. Comme du reste Paris, Venise, Rome, Londres, Rio de Janeiro, Brasília, Recife, chaque ville avec sa beauté particulière, et son histoire du monde devraient appartenir au monde entier. Si les États-unis veulent internationaliser l'Amazonie, à cause du risque que fait courir le fait de la laisser entre les mains des Brésiliens, alors internationalisons aussi tout l'arsenal nucléaire des États-unis. Ne serait-ce que par ce qu'ils sont capables d'utiliser de telles armes, ce qui provoquerait une destruction mille fois plus vaste que les déplorables incendies des forêts Brésiliennes. Au cours de leurs débats, les actuels candidats à la Présidence des États-unis ont soutenu l'idée d'une internationalisation des réserves florestales du monde en échange d'un effacement de la dette. Commençons donc par utiliser cette dette pour s'assurer que tous les enfants du monde aient la possibilité de manger et d'aller à l'école. Internationalisons les enfants, en les traitant, où qu'ils naissent, comme un patrimoine qui mérite l'attention du monde entier. Davantage encore que l'Amazonie. Quand les dirigeants du monde traiteront les enfants pauvres du monde comme un Patrimoine de l'Humanité, ils ne les laisseront pas travailler alors qu'ils devraient aller à l'école; ils ne les laisseront pas mourir alors qu'ils devraient vivre. En tant qu'humaniste, j'accepte de défendre l'idée d'une internationalisation du monde. Mais tant que le monde me traitera comme un Brésilien, je lutterai pour que l'Amazonie soit à nous. Et seulement à nous!

Ce texte n'a pas été publié. Aidez-nous à le diffuser

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Récriminations !

Ma chère femme,
Durant cette dernière année, j'ai essayé de te faire l'amour 365 fois.
J'ai réussi 36 fois, ce qui est une moyenne d'une fois tous les 10 jours.
Voici donc une liste des raisons pour lesquelles je n'ai pas réussi plus souvent.

34 fois les draps étaient propres
17 fois il était trop tard
49 fois tu étais trop fatiguée
15 fois tu as dit qu'il faisait trop chaud
3 fois tu as dit que les voisins pourraient nous entendre
22 fois tu avais mal à la tête
7 fois tu avais un coup de soleil
9 fois tu as dit que ta mère nous entendrait
43 fois tu n'avais pas envie
17 fois tu avais peur de réveiller le bébé
6 fois tu écoutais "Ciné-Lune"
6 fois tu ne voulais pas te décoiffer
16 fois tu as dit qu'il fallait que tu te lèves de bonne heure
12 fois c'était la mauvaise période

Sur les 36 fois où j'ai réussi, ce n'était pas satisfaisant parce que, 6 fois, tu es restée étendue sans bouger, 8 fois tu m'as rappelé d'acheter du veau et des patates, 4 fois tu m'as dit de me dépêcher et d'en finir, 7 fois j'ai dû te réveiller pour te dire que j'avais fini et 1 fois j'ai eu peur de t'avoir fait mal parce que je t'ai senti bouger.


À mon mari chéri,
Je pense que tu confonds un peu les choses. Voici les vraies raisons pour lesquelles tu n'en as pas eu plus que ça.

5 fois Tu es rentré saoul et tu essayais de fourrer le chat
36 fois tu n'es pas rentré à la maison
21 fois tu n'as pas joui
33 fois tu as joui trop vite
19 fois tu as débandé avant de la mettre dedans
10 fois tu avais des crampes dans les orteils
38 fois tu as travaillé trop tard
29 fois tu devais te lever de bonne heure pour aller jouer au golf
4 fois tu t'es battu et on t'a frappé dans les burnes
14 fois tu avais un rhume et ton nez coulait
13 fois tu t'es brûlé la langue avec du café chaud
98 fois tu étais trop occupé à regarder les sports à la télé
6 fois tu es venu en pyjama en feuilletant un livre érotique

Pour les premières fois qu'on était ensemble, la raison pour laquelle je restais étendue sans bouger est parce que tu avais manqué le trou et que tu fourrais les draps.

La fois que tu dis que je te demandais d'acheter du veau et des patates, ce que j'ai dit était : "Me préfères-tu sur le dos ou à quatre pattes ? La fois que tu m'as senti bouger était parce que tu avais pété, et que je cherchais un peu d'air.
@+

 
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30 mai 2005 1 30 /05 /mai /2005 00:00
A priori, ce texte date du 17ème siècle. Il a été trouvé dans une vieille église de Baltimore, et a ensuite fait le tour du monde. On ne connaît pas l’auteur... mais on ne se lasse pas de le lire et de le relire.


Désirs
 

Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence. Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes.

Dites tout doucement et clairement votre vérité ; et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant ; ils ont eux aussi leur histoire. Évitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit. Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grands et plus petits que vous.

Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressés à votre carrière, si modeste soit-elle ; c’est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps. Soyez prudent dans vos affaires ; car le monde est plein de fourberies.

Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe ; plusieurs individus recherchent les grands idéaux ; et partout la vie est remplie d’héroïsme. Soyez vous-même. Surtout n’affectez pas l’amitié. Non plus ne soyez cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe.

Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.

Au delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les arbres et les étoiles ; vous avez le droit d’être ici. Et qu’il vous soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il le devrait. Soyez en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de lui, et quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme.

Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau. Tâchez d’être heureux.

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10 mai 2005 2 10 /05 /mai /2005 00:00
Un petit hameau, dans les hautes-Alpes,
sur la commune de Crévoux, à deux pas d'Embrun.
Environ 1300 mètres d'altitude, un paradis sur terre, toutes les saisons.

On va aux champignons, on marche au torrent, on monte voir les crêtes et les lacs, on va au ski, faire de la voile sur le lac, on rencontre des gens, on mange de bons produits, on se retrouve toujours un peu…

Deux gîtes formidables à louer auprès d'Erik
erik.lorre@libertysurf.fr





Un automne, à Champrond

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8 mai 2005 7 08 /05 /mai /2005 00:00
Ricochets…
(hommage au jeu des perles de verre)


Plouf !
Ce ne sont que quelques ricochets… entre des choses futiles et profondes, entre des rêves et de cruelles réalités, entre des murs et des ciels… loin de tout manichéisme primaire. Et le geste part d’un petit coin de vie, à quelques endroits dans les Alpilles, en Provence, dans le sud de la France. Il est né d’informations reçues par le réseau Internet, comme un long chapelet de mails. On a tous besoin de fraîcheur.

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Une belle histoire…
Il s'appelait Fleming, c'était un pauvre fermier écossais. Un jour, alors qu'il tentait de gagner la vie de sa famille, il entendit un appel au secours provenant d'un marécage proche. Il laissa tomber ses outils, y courut et y trouva un jeune garçon enfoncé jusqu'à la taille dans le marécage, apeuré, criant et cherchant à se libérer.
Le fermier sauva le jeune homme de ce qui aurait pu être une mort lente et cruelle. Le lendemain, un attelage élégant se présenta à la ferme.
Un noble, élégamment vêtu, en sorti et se présenta comme étant le père du garçon que le fermier avait aidé.
"Je veux vous récompenser", dit le noble. "Vous avez sauvé la vie de mon fils".
"Non, je ne peux accepter de paiement pour ce que j'ai fait", répondit le fermier écossais. A ce moment, le fils du fermier vint à la porte de la cabane.
"C'est votre fils" demanda le noble.
"Oui", répondit fièrement le fermier.
"Je vous propose un marché. Permettez-moi d'offrir à votre fils la même éducation qu'à mon fils. Si le fils ressemble au père, je suis sûr qu'il sera un homme duquel tous deux seront fiers". Et le fermier accepta.
Le fils du fermier Fleming suivit les cours des meilleures écoles et au final, fut diplômé de l'École de Médecine de l'Hôpital Sainte-Marie de Londres. Il continua jusqu'à être connu du monde entier. Le fameux Dr Alexander Fleming avait en effet découvert la pénicilline. Des années plus tard, le fils du même noble qui avait été sauvé du marécage avait une pneumonie.

Qui lui sauva la vie cette fois ? La pénicilline !

Comment s'appelait le noble ?

Sir Randolph Churchill.

Son fils ?

Sir Winston Churchill.

Quelqu'un a dit un jour :

Tout ce qui s'en va revient.

Travaille comme si tu n'avais pas besoin d'argent.

Aime comme si tu n'avais jamais été blessé.

Danse comme si personne ne te regardais.

Chante comme si personne ne t'écoutais.

Vis comme si le Ciel était sur la Terre.

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“La pénicilline
guérit les humains,
le vin
les rend heureux”
Sir Alexander Fleming
(1881-1955)


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Les basques lèvent leurs verres…
“A l’intelligence,
parce que la santé, on l’a !”
(sans commentaire)




« L’art des vins relève d’une même généalogie que la musique : tous deux sont esthétiques de la sculpture du temps. Pareillement, ils nécessitent des interprètes sans lesquels il n’est pas d’avènement immanent. Il faut des médiateurs artistes, des intermédiaires inspirés sans qui rien ne se fait entendre des nuances, des finesses, des subtilités. Les deux domaines supposent des jeux savants entre les différents temps possibles, de la lenteur à la vitesse, de l’accélération à la stagnation, mais toujours au profit du seul temps visé, celui de l’œuvre. »

Michel Onfray, les formes du temps

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Octobre 2000
Réflexion gourmande sur la tomate et les sens

Le Toucher
Regarder les différentes formes, les toucher, les sentir font partie du plaisir qu’offre la tomate. La peau lisse de celle que l’on a longtemps surnommée la “pomme d’amour” est un élément important de sa séduction. Son enveloppe magnifiquement construite protège sa chair moelleuse, fondante et juteuse. Tenez-la précieusement dans la main, laissez votre pouce glisser du pécout à l’attache pistillaire… vous constaterez que la tomate “parle”. Les prémices d’une aventure gourmande !

Le goût
Les tomates Dame Rougeline, récoltées à pleine maturité, bien rouges tout en restant encore fermes, sont des plus gustatives, car elles ont accumulé des sucres et des saveurs que seuls les échanges phyto-physiologiques inhérents à la maturation sur pied peuvent garantir. Leur goût est à la fois doux et acidulé. Crues, cuites et même confites, en entrée, sous forme de sauce, d’accompagnement ou de dessert… elles réconcilieront les consommateurs avec la tomate de leur enfance !

L’ouïe
Écoutez avec attention. ça bourdonne autour de la tomate Dame Rougeline ! Pour prévenir certaines maladies ou lutter contre certains ravageurs qui affecteraient notre précieux fruit, nos producteurs élèvent, dans les serres, de nombreuses espèces d’insectes utiles. Pour favoriser la pollinisation, nous faisons par exemple confiance aux bourdons.

La vue
Abondance et diversité des formes et des couleurs, les tomates forment une immense famille dans laquelle chacune a trouvé sa place. Variétés anciennes, classiques ou hybrides… il y en a pour tous les goûts. Les tomates Dame Rougeline sont issues de variétés sélectionnées davantage pour leur qualité en terme de dégustation que pour leur performance productive. Nos panels de consommateurs cherchent des saveurs plus que des couleurs. Au fait, saviez-vous que les fleurs du plant de tomate, toujours en grappes, appelées “inflorescences”, sont toujours jaunes ?

L’odorat
En 1619, l’agronome Olivier de Serres admire les fruits du plant de tomate, “plaisants à manier et flairer”. C’est aussi la hampe florale qui dégage le parfum si caractéristique de la tomate, ce qui contribue au succès de nos tomates Dame Rougeline en grappes.


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La folie…
Alors que les Argentins nous narguent en clamant haut et fort que leurs vaches à eux courent au milieu de vastes prairies, se nourrissant exclusivement d'herbe tendre, on sait bien entendu que notre monde n'a pas pris dans le progrès que ce qu'il a de meilleur. Loin s'en faut. Les vaches dans les champs, au rythme ou ça va, on finira par penser que ça n'existe plus que dans "La vache et le prisonnier". Un vent de folie courre dans l'opinion publique et, dans la cacophonie ambiante, une évidence s’impose : tout le monde a été complice des erreurs commises au nom du progrès. Des consommateurs aux industriels peu scrupuleux, essentiellement au nom de l’argent, on a marché sur la tête. Et certains paysans, pris en otage dans cette course au progrès, se sont éloignés de la terre nourricière. Hélas, nous ne sommes qu'au début de nos surprises, de l'eau du robinet aux bonbons OGM, de la viande artificielle aux vieux millésimes filtrés à l’amiante. À l’évidence, chacun doit apporter un autre regard sur ce qu'il mange et ce qu'il boit. Il ne s’agit plus de faire confiance aveuglément, il s’agit de poser les bonnes questions. Et si on admettait enfin que la nature est un de nos biens les plus précieux ?




Flux, reflux
En janvier, il n’y avait personne. En dehors des autochtones, évidemment. En février, il n’y avait encore personne. Et ainsi de suite jusqu’à Pâques. D’un coup d’un seul, ils sont tous arrivés. Comme chaque année. Baromètre absolu : les temps de déplacement. Pas une route, pas un mas, pas une place de camping, pas une chambre d’hôtel qui ne soit aujourd’hui assaillie par des gens de tous horizons, épris de soleil, d’authenticité, de nature, d’histoire, de gastronomie… Logique de spécialisation des territoires aidant, nous serons, si cela continue ainsi, de plus en plus seuls l’hiver et de plus en plus nombreux l’été. Mais quand la demande croit plus vite que l’offre, quand le prix sert d’arbitre, quand l’image amplifie les réalités, se développe inéluctablement le risque de ne pas satisfaire à la hauteur des attentes. Et ce déséquilibre qui s’installe avec force est aussi porteur de nuisances diverses et variées. Un exemple ? la banalisation du vol en tous genres. A l’heure ou les échéances municipales s’approchent à grands pas, il est clair qu’il y a là un noble sujet de réflexion pour nos élus. A suivre…





Les saisons ?
Drôle de printemps. Les amandiers du Mas de la Dame étaient partis pourtant, comme chaque année, au bon moment. On finit par se dire que si en plus la nature s’y met ! On a plus de saison. Vraiment plus. Fondement de multiples traditions, la saison n’est plus comprise. En témoignent les comportements observés face à l’alimentation. Dans sa généralité, l’homme s’est tellement éloigné de la nature qu’il finit par penser que tout doit toujours être disponible. Le jeu de la mondialisation aidant, les formes de distribution se multipliant avec leurs lois… beaucoup ont cherché à les satisfaire. Mais c’est encore le consommateur qui a les cartes en main. Quand il aura compris à nouveau qu’on ne peut pas manger du fromage de chèvre lorsque le lait est réservé aux cabris ni des cerises cueillies de l’arbre de Provence en Janvier, il s’interrogera à nouveau. On peut évidemment proposer des produits à “contre-saison”. Très souvent, cela implique la maîtrise de techniques. Alors il s’interrogera sur ces techniques. Certaines seront comprises, admises et respectées. D’autres seront allégrement rejetées. Et tout sera plus clair.

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En friche…
L’évolution, inéluctablement, engendre la friche. Dans tous les paysages, mentaux et physiques, la friche exprime la reconstruction en tant que transition. À la définition littérale, “pas cultivé et abandonné”, il faudrait opposer sa potentialité. Quand des espaces sont en friche, à la campagne comme à la ville, cela signifie tout simplement qu’un nouveau monde est à imaginer. L’oublier, c’est perdre du temps. Pire, c’est reculer. Quand on parcourt les terroirs de France en “vol de surface”, c’est ce qui choque le plus en retrouvant notre petit coin de paradis. C’est de voir toutes ces terres en friche. C’est d’imaginer qu’il y a peu, elles étaient cultivées et pas abandonnées. C’est d’imaginer que, collectivement, aucune solution n’est véritablement recherchée. C’est triste.



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“LA JEUNESSE
La jeunesse n’est pas une période de la vie.
elle est un état d’esprit,
un effet de la volonté,
une qualité de l’imagination,
une intensité émotive,
une victoire du courage sur la timidité,
du goût de l’aventure sur l’amour du confort.
On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années :
on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal.
Les années rident la peau ;
renoncer à son idéal ride l’âme.
Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis qui lentement nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort.
Jeune est celui qui s’étonne et s’émerveille ;
il demande comme l’enfant insatiable : “Et après ?”
Il défie les événements et trouve de la joie au jeu de la vie.
Vous êtes aussi jeune que votre foi,
Aussi vieux que votre doute ;
Aussi jeune que votre confiance en vous-même,
Aussi jeune que votre espoir,
Aussi vieux que votre abattement.
Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif.
Réceptif à ce qui est beau, bon et grand,
Réceptif aux messages de la nature, de l’homme et de l’infini.
Si un jour vous deviez être mordu par le pessimisme et rongé par le cynisme,
puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.
GÉNÉRAL MARCARTHUR”

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Printemps 2002
Petit ?
Il est arrivé le printemps. Comme chaque année. Un fabuleux réveil qui nous émerveille. Au printemps 1889, vraisemblablement dans une comparable lumière, Vincent Van Gogh écrit à son ami Signac, durant son séjour à l’hospice de Saint-Rémy. Il vient de réaliser deux études de vergers, dans ce pays ou la lumière se tait. Il s’exprime ainsi : « En voici croquis hâtif — le plus grand est une pauvre campagne verte à petits mas, ligne bleue des Alpines, ciel blanc et bleu. Le devant des clos aux haies de roseaux où de petits pêchers sont en fleur — tout y est petit : les jardins, les champs, les arbres, même ces montagnes comme dans certains paysages japonais… » Rien n’a vraiment changé. Tout au plus les maisons se sont multipliées et bien des champs sont abandonnés. Les fondateurs de la nouvelle histoire, épris naturellement de pluridisciplinarité, ont établi avec rigueur les relations déterminantes entre un pays, son paysage et ses paysans. Mais dans un tout petit pays, dans un paysage ou tout est petit, on peut et on doit rêver les yeux grands ouverts. Il faut voir loin et grand. Et prendre dans le progrès ce qu’il a de meilleur.



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Patinage
À en croire la majorité des acteurs touristiques de notre petit paradis, la fréquentation est cette année en baisse. On avait pas connu cela depuis bien des années. Le coup de gong de Pâques n’aurait donc pas retenti comme à l’accoutumée… Et les raisons fusent. Pêle-mêle, le 11 septembre, les élections qui patinent, l’émergence de nouvelles destinations ensoleillées, la baisse du prix du transport aérien, les affres du calendrier, la multiplication des camping-cars, la petite délinquance, le niveau élevé des prix, la multiplication des offres… chacun y va de ses raisons. Mais ce fait tangible annoncerait-il la “balnéarisation” de notre territoire ? Va-t-on inexorablement vers une méga contraction de la saison ? Personne ne peut encore le dire. Ce qui est clair, c’est qu’il faut être vigilant et en particulier attentif au respect de ce qui fonde notre art de vivre. Il faut se concentrer sur la qualité de notre offre, en acceptant aussi l’idée que notre modèle économique ne peut pas être uniquement centré sur le tourisme. Il faut jardiner sans cesse notre paysage. Il faut préserver et dynamiser les valeurs d’authenticité, de convivialité et d’originalité. Le monde est vaste et les paradis ne sont pas si nombreux…



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septembre 2002

Un automne

en Provence…

Une année, le temps d’une révolution, s’est écoulée depuis le 11 septembre dernier. Nous avons tous eu un petit temps pour prendre du recul. Digérer. Réfléchir. Tenter de comprendre. Sortir des images. Sortir de notre coquille. Se projeter hors de soi. Tout est infiniment symbole. Et les éléments économiques nous attirent inexorablement vers les bas fonds (chute extraordinaire des marchés boursiers, crise de confiance, remise en cause de l’OMC, construction de nouveaux principes du développement, questionnements multiples au sujet du sens, construction d’un nouveau système de valeurs…). Et les éléments naturels nous propulsent à nouveau à l’intérieur de nous-mêmes pour mieux imaginer que nous ne sommes pas seuls. Pour déclencher chez nous des réflexes de solidarité. Pour nous aider à comprendre. Le monde change. Les systèmes de valeurs qui se sont affirmés tout au long du xxe siècle s’opposent intimement. Les oppositions fondamentalistes s’affirment. Les doctrines s’opposent. Le temps est à la crise. Mais chaque crise, depuis la nuit des temps, porte en elle aussi un espoir de renouveau. Un espace de transformation. À nous de saisir cette opportunité sublime. À nous de reconstruire un système de valeur consensuel et fédératif. À nous de sortir des miroirs. À nous de communiquer, écouter, partager. Le modèle égoïste a fait son temps, pour longtemps…


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“Ceux qu’on dit morts vivent plus longtemps”





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La saison
Alors qu’il n’y a plus que 68 poilus dans la patrie, que les intégrismes montent comme un ressac éternel, que les sphères économique et politique ne font plus la farandole, que les désarrois se multiplient, que les marchés financiers s’enlisent… l’hiver s’installe comme à l’accoutumée dans nos Alpilles. La beauté est toujours là, même si quelques fausses modernités saugrenues s’installent dans le paysage comme une gangrène, même si l’agriculture manque cruellement à certains paysages. Le cocon se referme. Il est entre autres le temps de tirer les enseignements et les questionnements d’une saison qui parait plus qu’originale. Une bien drôle année. Une bien drôle de saison. Le monde se transforme à une vitesse effrayante, peut-être plus profondément qu’on ne le croit. Et cette saison annonce certainement une nouvelle donne. L’appétit du gain, le raccourcissement des distances, l’hésitation économique de notre région, la démocratisation des réseaux en tous genres, les fameuses 35 heures, le TGV, certaines lassitudes et certaines angoisses… nous réservent à l’évidence des tas de surprises. Courage…


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La Vallée des fous
En découvrant joyeusement les Alpilles, presque instantanément, les plus fous m’ont parlé de la “Vallée des fous”. Un souvenir vivant. Une nostalgie vivifiante. Un espace d’insouciance niché dans un repli de la petite montagne, quelque part entre Maussane et Mouriès. Au cœur d’une nature unique. Un conte, une légende. Mieux que les mines du roi Salomon. Leurs yeux brillaient, de cette lumière qui fait vivre notre paysage. Si réelle et si changeante, si crue et si déchirante. Tout en eux exprimait la fête, la liberté, la générosité, le rire, l’enthousiasme… Cela semblait une clef. Comme si ce lieu, cette histoire humaine, cette main invisible portaient une originalité si forte qu’elle attirait les personnages. C’est l’époque ou les clefs restaient sur le contact sur la place du village, l’époque ou on trouvait beaucoup d’asperges sauvages, beaucoup de moutons sur les rares routes… et tant d’autres choses. La signalétique n’existait pas. La concurrence revêtait d’autres formes, plus “pacifiques”. À l’ombre des platanes, dans les confidences des mas secrets sustentés par le temps, il se passait pourtant beaucoup de choses.
À Esplas, dans l’Aveyron, il y a belle lurette, un de ces pionniers fou me contait sans cesse les histoires de ces personnages, de Louis Jou à Vincent Van gogh, d’Yves Brayer à Antoine Serra, de Thoret Mont Blanc à Raymond Thuilier… et tant d’autres. Il me répétait sans cesse que ce paysage avait on ne sait quoi de magique et qu’il attirait avec panache des créateurs, des rêveurs, des contemplatifs actifs, des enthousiastes… Une racine ? Vive la paix !


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Une bière ou deux…

Un professeur de philosophie est debout face à sa classe et quelques accessoires sont disposés devant lui. Quand le cours commence, sans un mot, il prend un gros pot de mayonnaise vide et commence a le remplir avec des cailloux d'environ 5 centimètres de diamètre. Il demande alors aux étudiants si le pot est plein. Ils répondent par l'affirmative.

Le professeur prend alors une boite de lentilles et verse son contenu dans le pot. Il secoue légèrement le pot. Les lentilles remplissent bien sûr les espaces entre les cailloux. Il demande aux étudiants si le pot est plein. La réponse est positive. Le professeur prend une boite remplie de sable et la verse dans le pot.
Évidemment, le sable comble les trous. Il demande une nouvelle fois si le pot est plein. La réponse est unanime oui. Le professeur attrape alors deux boîtes de bière sous la table et verse leur contenu dans le pot, complétant ainsi l'espace libre laissé par le sable. Les étudiants rient.

Maintenant, dit le professeur, alors que les étudiants continuent à rire, je voudrais que vous considériez que ce pot représente votre vie. Les cailloux sont les choses importantes (votre famille, votre partenaire, votre santé, vos enfants) celles qui contribueraient a remplir votre vie si tout le reste avait disparu. Les lentilles représentent les autres choses importantes comme votre travail, votre maison, votre voiture. Le sable correspond a tout le reste-les petites choses. Si vous mettez d'abord le sable dans le pot, poursuit-il, il ne restera plus de place pour les lentilles ou les cailloux. C'est pareil pour votre vie. Si vous consacrez votre temps et votre énergie aux choses secondaires, vous ne pourrez plus vous occuper des choses importantes. Soyez attentifs a tout ce qui est essentiel a votre bonheur. Jouez avec vos enfants. Amenez danser votre partenaire. Il restera toujours du temps pour travailler, faire le ménage, donner un dîner et tout ranger. Considérez les cailloux avant tout le reste-les choses vraiment importantes. Définissez vos priorités. Le reste n'est que du sable…

Une des étudiantes lève la main et demande ce que la bière est censée représenter. Le professeur sourit. Je suis content que vous posiez la question. C'est pour montrer que même si votre vie semble bien remplie, il y a toujours de la place pour une bière ou deux.

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La soif…
Sans l’ingéniosité, l’obstination et le courage des hommes, les Alpilles seraient restées un territoire aride et hostile, un espace pour crève-la-faim. Il n’est pas si loin le temps ou le Village des Baux n’était qu’une cité morte, aux murs croulants rongés par les intempéries. Il n’est pas si loin le temps ou l’irrigation n’avait pas encore apporté son lot de bienfaits et tout simplement la vie. Une oasis est sortie de terre. Sans cette eau si précieuse, ou déceler la joie de vivre si caractéristique de notre paysage ?

Mais un équilibre est toujours fragile. Et si l’eau a créée la vie, il se pourrait bien que la soif de certains ruine cette belle œuvre humaine. Et quand on imagine l’énergie créatrice qu’il a fallu développer, ce serait un gâchis. Les enjeux patrimoniaux et touristiques attisent, comme à l’accoutumée, une frange de projets douteux, opportunistes et finalement tout simplement égoïstes. D'où l’intérêt de rapidement définir comment intérêts collectif et individuel peuvent s’allier sur notre territoire. D'où l’urgence de partager un projet commun. Qu’on se le dise…


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Entre nous…
Qui s’en plaindrait ? On parvient à se garer, un vent de liberté souffle sur les routes, l’implantation de petits panneaux sauvages se ralentit et il nous arrive parfois de nous sentir en vacances chez nous… il y a moins de monde et cela se sent. Et inéluctablement, notre petit coin de paradis renoue peu à peu avec son authenticité légendaire. La crise économique, la peur du voyage, le niveau des prix atteint, la multiplication désordonnée de l’offre, les multiples excès du passé… les raisons peuvent se multiplier. Le touriste, ici comme ailleurs, nous enseigne ce qu’il veut et ce qu’il ne veut pas et l’exprime à travers son droit de volatilité. Une occasion extraordinaire pour tous ceux qui vivent du tourisme de se poser les bonnes questions… Rien n’est inéluctable.

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Partager des “marques”
Une nouvelle “saison” touristique se termine, et c’est inéluctablement l’heure des bilans. Pardon, il est vrai qu’aujourd’hui on ne peut plus véritablement parler de saison. Tout au plus pourrait-on parler de “pics”. Entre les nouveaux ruraux qui ont réorganisé leur semaine de travail, les nouveaux retraités, les étrangers qui vivent à un autre rythme, le besoin d’oxygène des centres urbains environnants… notre espace est ouvert toute l’année à une population nomade. Finalement, seule la présence du soleil devient l’arbitre de la fréquentation de notre espace. En tous cas, il y a eu encore moins de monde cet été dans nos chères Alpilles. Un mal ou un remède ? Si mille raisons sont avancées, toutes plus valables les unes que les autres, il semble surtout nécessaire de changer de posture. Il faut opposer un réflexe offensif. Troquons l’action au constat. Ce qui est vrai, c’est que nous, acteurs de ce territoire, partageons des “marques” aussi prestigieuses que “Vallée des Baux”, “Alpilles”, “Provence”… Un capital commun qu’il faut à la fois enrichir, préserver, tonifier et hisser toujours plus haut.


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Ce joli mot de Jean Viard, au sujet de la relation agriculture-tourisme…
“La relation des deux
est très complexe
parce qu’on mange de l’image.
Il y a aussi la qualité
des produits. Si les gens aiment tant manger des produits de Provence, par exemple en Allemagne où c’est très net, qu’est ce qu’ils mangent ?
De l’imaginaire touristique,
du soleil et un produit de qualité. Ils mangent tout en même temps. Tourisme et agriculture
sont devenus un couple
qui travaille en même temps.”



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Une relecture de la bible

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Récemment une célèbre animatrice radio états-unienne fit remarquer que l'homosexualité est une perversion. "C'est ce que dit la Bible dans le livre du Lévitique, chapitre xviii, verset 22 : "Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme : ce serait une abomination". C'est clair, non ? La Bible le dit. Un point c'est tout", affirma-t-elle.

Quelques jours plus tard, un auditeur lui adressa une lettre ouverte qui disait : "Merci de mettre autant de ferveur à éduquer les gens à la Loi de Dieu. J'apprends beaucoup à l'écoute de votre programme et j'essaie d'en faire profiter tout le monde. Mais j'aurais besoin de conseils quant à d'autres lois bibliques.

Par exemple, je souhaiterais vendre ma fille comme servante, tel que c'est indiqué dans le livre de l'Exode, chapitre xxi, verset 7. A votre avis, quel serait le meilleur prix ?

Le Lévitique aussi, chapitre xxv, verset 44, enseigne que je peux posséder des esclaves, hommes ou femmes, à condition qu'ils soient achetés dans des nations voisines. Un ami affirme que ceci est applicable aux mexicains, mais pas aux canadiens. Pourriez-vous m'éclairer sur ce point ? Pourquoi est-ce que je ne peux pas posséder des esclaves canadiens ? Je sais que je ne suis autorisé à toucher aucune femme durant sa période menstruelle, comme l'ordonne le Lévitique, chapitre xviii, verset 19. Comment puis-je savoir si elles le sont ou non ? J'ai essayé de le leur demander, mais de nombreuses femmes sont réservées ou se sentent offensées.

J'ai un voisin qui tient à travailler le samedi. L'Exode, chapitre 35, verset 2, dit clairement qu'il doit être condamné à mort. Je suis obligé de le tuer moi-même ? Pourriez-vous me soulager de cette question gênante d'une quelconque manière ? Autre chose : le Lévitique, chapitre xxi, verset 18, dit qu'on ne peut pas s'approcher de l'autel de Dieu si on a des problèmes de vue. J'ai besoin de lunettes pour lire. Mon acuité visuelle doit-elle être de 100 % ? Serait-il possible de revoir cette exigence à la baisse ?

Un dernier conseil. Mon oncle ne respecte pas ce que dit le Lévitique, chapitre xix, verset 19, en plantant deux types de culture différents dans le même champ, de même que sa femme qui porte des vêtements faits de différents tissus, coton et polyester. De plus, il passe ses journées à médire et à blasphémer. Est-il nécessaire d'aller jusqu'au bout de la procédure embarrassante de réunir tous les habitants du village pour lapider mon oncle et ma tante, comme le prescrit le Lévitique, chapitre xxiv, verset 10 à 16 ?

On ne pourrait pas plutôt les brûler vifs au cours d'une réunion familiale privée, comme ça se fait avec ceux qui dorment avec des parents proches, tel qu'il est indiqué dans le livre sacré, chapitre xx, verset 14 ? Je me confie pleinement à votre aide. Merci de nous rappeler que la parole de Dieu est éternelle et immuable.

Un point c'est tout."

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« Alpilles,
Provence enchantée
où le grondement de l’eau se noie
dans un univers poétique et de réflexion.
Alpilles, cœur du triangle sacré de Provence,
entre Crau, Durance et Rhône, jaillissement de la substance,
vaste vaisseau dont le relief vigoureux se détache en cette région prédestinée où les plus étonnantes rencontres vont se produire »
Maurice Pezet écrivain et instituteur
à Eygalières au siècle dernier
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8 mai 2005 7 08 /05 /mai /2005 00:00




Mistral, le felibre de Maillane.
Un Maître.
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17 août 2004 2 17 /08 /août /2004 00:00
fruité intense



Laurence et Suzy


Dominant le village…
Rue Charloun Rieu
13520 Maussane-les-Alpilles
Téléphone 04 90 54 32 37
moulin.COVB@libertysurf.fr


Ouvert toute l’année du lundi au samedi, de 9 h à 18 h. Le dimanche et les jours fériés, de 11 h à 18 h.

Prix de l’huile d’olive rare : 18 euros la bouteille…

Dans ce moulin à l’architecture évocatrice sont pressées encore traditionnellement avec muscles, scourtins et presses, les quatre variétés d’olives de la Vallée des Baux. Le résultat est un nectar unique à la robe vert doré décanté naturellement et dont les caractéristiques sont très particulières : nez de fruit mûr qui éclate, arôme d’olives confites, goût subtil de fruits secs, d’amandes… D’aucuns ne jurent que par elle. Here in this mill with its evocative architecture the four varieties of olives from the Vallées des Baux are pressed traditionally using scourtins (straw mats), presses and of course labour and toil. The result is a unique golden green nectar naturally decanted with such distinctive characteristics as the aroma of ripe fruits and pickled olives producing a subtle taste of dried fruits and almonds. An olive oil in a class of its own.

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Ici, il y a quelques mots
et quelques images
à glaner.
Du ricochage…

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Ricochets

Vous voulez rigoler un bon coup ?
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Que les emmerdés de la base, se rassurent, en levant les yeux, ils ne verront que des trous du cul. LAO TSEU


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